47°23'47.4"N 0°41'39.8"E

Caserne de Guise

Le projet de transformation d’une surface résidentielle en bureaux noue une relation étroite avec l’histoire du château de Tours. Le site que nous percevons aujourd’hui n’est en effet qu’une infime partie du complexe fortifié qui existait jusqu’en 1780, détruit en raison de sa vétusté. Le site est alors transformé en caserne militaire sous Bonaparte, lorsque Tours développe sa vocation militaire. Ce nouvel usage nécessite la construction de nouvelles structures qui sont implantées autour des vestiges du château. Le bâtiment concerné par l’intervention fait partie de ces édifices.

Un retour à la flexibilité de la caserne.

Le bâtiment qui longe la rue Albert Thomas voit le jour vers 1830. Ayant brièvement servi de prison pendant la Seconde Guerre mondiale, le bâtiment est vendu à des acheteurs privés et transformé en logements et bureaux dans les années 1970. Ce changement d’usage impacte les façades de la construction qui sont alors décorées afin d’éloigner la construction de son austérité militaire. Notre projet envisage, en opposition à l’esthétisation du bâtiment des années 1970, de revenir à la philosophie initiale de la caserne.

Localisation

Tours (37)

Programme

Espace de bureaux partagés

Client

Privé

Surface

180 m²

Statut

Réalisé

Budget

100.000 €

Equipe

hethos . ESQ,APD,PC,PRO,DET

Le retour aux thèmes fondateurs de la caserne implique une simplicité des aménagements, des matériaux bruts et abordables, l’utilisation de mobiliers de série mais surtout une grande flexibilité de l’espace. La création d’un espace modulable permettant d’aménager quatre bureaux cloisonnés mais également d’utiliser la surface comme un seul openspace répond à cette ambition. Il est également synonyme de souples pour les entreprises qui investiront l’espace et gage de pérennité pour l’aménagement.

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L’espace est donc divisé à l’aide grandes baies vitrées coulissante et articulé autour d’un élément menuisé central qui abrite les fonctions «fixes» des bureaux comme les placards, les sanitaires ou la cuisine. Les dispositifs de fermetures sont conçus pour s’effacer et rassembler les différents espaces.

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La caserne de Guise ayant été transformée en privilégiant la rentabilité des logements situés aux étages, l’apport de lumière et les hauteurs sous-plafond du rez-de-chaussée ont été limités au minimum. Ces deux caractéristiques du bâtiment s’avèrent être les contraintes principales de sa transformation en bureaux. L’aménagement proposé s’interdit donc tout cloisonnement transversal opaque et libère les façades pour plus de luminosité.

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La transformation des deux espaces en un seul bureau homogène est guidé par une volonté de limiter l’empreinte carbone du projet. Seule une partie des sols et des plafonds sont modifiés et harmonisés avec ceux de l’espace voisin dans un souci de recycler le maximum de matériaux possibles. Les éléments menuisés qui uniformisent l’espace sont de leur coté composés de plaquages bois, renouvelables.

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Le mobilier installé est abordable et produit en grandes séries. Les luminaires industriels choisis poursuivent également l’esprit d’un ameublement minimal, modulable et répétitif qui reprend les codes et la philosophie de la caserne originelle.

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